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PÉRINATALITÉ – VIE FOETALE

La vie foetale et les problématiques qui peuvent encore nous accompagner aujourd’hui est un sujet récurrent abordé en Kinésiologie ! En effet, de notre conception à la naissance, nous vivons « une vie avant la vie », avant cette fameuse venue au monde où nous pouvons passer notre vie à résoudre cette vie intra-utérine… Ici, nous allons aborder les différents thèmes et problématiques qui peuvent se manifester autour de ce sujet ! 

PROJET BÉBÉ – ACCOMPAGNEMENT À LA GROSSESSE

Vous souhaitez avoir un enfant, et c’est une grande étape de votre vie, de votre couple et certainement de vos enfants qui deviendront à leur tour des grands frères et des grandes soeurs !

Difficulté de conception

Même si l’envie est là, il arrive parfois que bébé ne pointe pas le bout de son nez ou que malheureusement l’embryon n’arrive pas à fabriquer son nid et rester dans le ventre de sa maman … En dehors de raison médicale, ce peut également être dû à des stress vécus (conscient ou inconscient) qui font qu’une grossesse a du mal à porter ses fruits (traumatisme, peur d’être parent, peur de transmettre, abus…).

C’est sur cet aspect émotionnel, psychique et de mémoire du corps que le suivi en kinésiologie peut intervenir pour tenter de lever les blocages qui pourraient bloquer la grossesse !

Le stress de devenir grand frère / grande sœur

Eh oui ! Il n’est pas toujours évident pour l’enfant déjà présent d’appréhender ce qui va changer dans sa vie avec un nouvel arrivant à la maison ! Lorsque les grossesses ne sont pas très espacées, il arrive que notre enfant « régresse », change de comportement ou ne supporte plus d’être loin de sa maman ! La séparation peut devenir plus difficile que d’ordinaire car il peut avoir peur de ne plus avoir l’amour exclusif de sa maman (il ne sait pas que le cœur d’une maman et d’un papa grandit avec l’arrivée d’un autre enfantinnocent )

Le stress de devenir papa ou maman !

L’envie d’avoir un enfant ne nous enlève pas la possibilité d’être accompagné du stress. Que ce soit pour le papa ou la maman, beaucoup de peur peuvent ressurgir que ce soit pendant le projet, pendant la grossesse, vis à vis de la naissance ou pour l’après ! (peur de ne plus avoir de liberté, peur d’être un mauvais parent, peur de ne plus avoir d’attention de notre compagne ou compagnon, etc.)

LA CONCEPTION

L’acte de conception et l’aspiration qui nous a vu naitre n’est pas anodine ! Le pourquoi de notre présence est un grand sujet en kinésiologie et peuvent régir l’entièreté de notre vie sans le savoir :

– Mes parents m’ont idéalisé (je ne me sens pas à la hauteur, je manque d’estime de moi et la déception fait partie de ma vie…) ou m’ont rêvé ! (c.f enfant issu de F.I.V)

– L’un de mes parents (ou les deux) voulai(ent) un garçon ou une fille et je suis tout l’inverse ! (difficulté à vivre son propre genre ou ce que l’on est intérieurement)

– Un membre de ma famille ou une personne proche est morte pendant ma vie foetale (je culpabilise de vivre et je dois répondre aux attentes des autres pour ne pas sentir ce poids là…). Cela peut engendrer une grande difficulté à faire des choix mais aussi à penser que l’on ne mérite d’être heureux et de ne pas avoir le droit de penser à soi.

LA VIE FOETALE

Notre « vie avant la vie » ! La vie foetale joue un rôle essentiel sur nos constructions et nous passons une majeure partie de notre vie à essayer de résoudre des stress vécus durant cette période.

Les neuf mois de bébé sont sa première grande aventure et beaucoup de schéma, de vécus, de stress et de mémoires peuvent s’y inscrire :

Maman ou Papa avait peur de me perdre, ce qui peut engendrer chez moi la peur de l’abandon, une difficulté de détachement ou bien le besoin de rassurer mes parents.

Je suis l’ainé ou le dernier de ma famille et je me sens investit d’une mission comme celle d’être digne de mes parents, qu’ils soient fiers de moi mais je peux avoir tendance à vivre au travers du regard des autres…

– Des stress peuvent être liés aux échographies multiples, à l’amniocentèse, à un manque de place, à la maladie de la maman durant la grossesse, aux séparations ou encore au décès d’un proche.

N’oubliez pas que la vie foetale peut être aussi riche d’information que toute notre vie d’après naissance ! 🙂

L’ACCOUCHEMENT | LA NAISSANCE

Le moment de l’accouchement et de la naissance de votre enfant est un évènement rempli d’intensité ! En fonction de ce que l’on vit, de ce que l’on ressent, de la bienveillance ou non de votre accompagnement dans ce moment là, bébé va se « teinter » de nombreuses émotions et de nombreuses histoires…

Quelques exemples :

– Une césarienne avec ou sans peau à peau peut laisser des traces, l’angoisse d’une séparation, la difficulté à répondre à ses besoins mais également un sentiment de ne pas se sentir à la hauteur et de dévalorisation fréquente chez l’enfant

– Un accouchement qui se passe bien, voir parfois rapidement peut être une tout autre épreuve pour votre enfant, qui lui aussi de son côté, se met en vie ! Son passage de la vie foetale à la vie extérieure est toute aventure. Des réflexes archaÏques peuvent mal s’intégrer ou s’activer, des stress respiratoires, cardiaques soudain peuvent laisser des mémoires, un cordon autour du cou peut engendrer une peur de la mort, des angoisses ou encore une insécurité précoce…

SYNDROME DU JUMEAU PERDU

Le syndrome du jumeau est un sujet récurrent dans de nombreuses thérapies. Parfois confondus, parfois mal compris, il rest un sujet important pour chacun car il peut être un sujet annonciateur de grande libération ou être la source de notre plus grande peine de coeur.

La sensation du jumeau perdu peut provenir :

De la perte réel d’un autre embryon/foetus durant la grossesse ou de grossesse très rapprochée (retour de couche, nourrisson décédé, fausse couche…)

– De la sensation persistente de connexion au placenta

– De la sensation de faire parti d’un tout, connecté à sa maman

Elle peut mener à vivre les sensations suivantes :

D’être coupé en deux, que notre vie est une insatisfaction permanente et que nos projets ne se mènent jamais à terme.

– De se plonger dans une dépendance affective fusionnelle…

– D’avoir l’impression de devoir vivre « pour deux », de porter la culpabilité du survivant, de refuser de prendre sa place ou encore de vivre avec un sentiment d’injustice fort…

– De remettre son pouvoir entre les mains d’une autorité et de laisser les autres nous dicter notre vérité (hiérarchie, parents, spiritualité, institution, religions …)

LA CONSTRUCTION EN MIROIR

La construction en miroir part du principe que l’enfant en bas âge va tenter de ressembler à l’un ou les deux parents. Pour se faire, ses traits physiques vont changer, sa manière d’être, de parler, de se mouvoir, va se calquer sur celle de ses parents.

En se construisant par mimétisme, l’enfant va potentiellement porter les mémoires non résolues qui y sont liées aux ressources qu’ils cherchent à avoir. L’enfant peut ainsi se retrouver à revivre des situations ou avoir des vécus similaires à celui d’un ou des deux parents (répétition générationnelle).

Par exemple :

– L’enfant peut développer des peurs, des problématiques à des âges précis, potentiellement vécus de manière similaire par un parent ou un ancêtre.

– L’enfant peut être en conflit permanent avec le parent ou le parent en grande réactivité car il reflète la problématique du parent concerné.

TRANSMISSION GÉNÉRATIONNELLE

Nous sommes tous le résultat de nos ancêtres, de leurs expériences et de leurs histoires. Nos enfants n’y font pas exception (il n’est pas rare de voir l’un de nos enfants ressembler à l’un de nos grand-parents). Pour que nos enfants puissent s’épanouir, il faut parfois les aider à résoudre ces petits dossiers, à casser ces petits « contrats » afin qu’il puisse s’émanciper et vivre une vie qui lui ressemble !

– Répétition des problèmes de lignées

– « On a tous la même chose dans la famille … Moi aussi j’ai eu le même problème à son âge »

– « Toutes les femmes/hommes de ma famille sont comme ça ! »

– Je vis pour maintenir la mémoire d’un de mes ancêtres